L’addiction, tout le monde sait de quoi il retourne…On est comme pris au piège, c’est plus fort que soi d’y retourner, on ne sait pas trop quoi faire pour s’en débarrasser. Alors qu’on n’y trouve aucun plaisir, la plupart du temps. Alors on fait quoi?

Elle s’est créée parfois tout en douceur, parfois plus brutalement, et à la base, l’objet de l’addiction était censé nous faire du bien ou nous faire plaisir : jouer et avoir des sensations  ou du pouvoir dans une vie trop morne à notre goût ? Boire et sentir les effets « libérateurs » de l’alcool ? Grignoter et se régaler, ou simplement « se faire plaisir, c’est important, non ? »…  Fumer et se sentir quelqu’un d’autre ? Acheter tout et n’importe quoi et trouver cela gratifiant ? Jouer en se sentant invincible… ou pas! Jusqu’au jour où…

 

Eh oui, vous l’avez remarqué ? Très rapidement, l’addiction supprime le plaisir. Il n’y a aucun plaisir à être addict. Il y a  même plutôt une sorte d’obligation : continuer pour ne pas souffrir, ce qu’on a initié pour se faire du bien ! Quel paradoxe ! Quel triste retour de bâton ! Continuer, ou risquer de se retrouver aux prises avec la frustration, sournoise ou violente, insupportable.

Pire, même : augmenter les doses s’impose rapidement, car l’habituation génère une désensibilisation : autrement dit, pour avoir le même effet, il en faut plus.

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...Très rapidement, l’addiction supprime le plaisir (photo Pixabay)

La frustration est le corollaire de l’addiction ! Elle est même le garant de ce que nous allons conserver cette addiction ! Comme dans cette histoire « j’aime bien me taper sur la tête, parce que ça fait tellement de bien quand ça cesse ! », ce n’est pas ce qu’on fait qui nous plait, c’est la conséquence opposée ! « j’aime mon addiction, parce que quand j’arrête, je suis trop mal »

Commençons par redéfinir le vocabulaire, là, ça urge :

 J’accepte de jouer le jeu de cette addiction
parce que sinon, je souffre de frustration

 

Redites –le à haute voix, pour l’entendre  avec vos oreilles ! Vous sentez que ça sonne juste ?

Se débarrasser de la frustration d’abord!

A ce stade, si je vous propose une façon de vous débarrasser de la frustration, vous verrez que l’addiction ne sera plus si incontournable ou nécéssaire. On y va ?

 

C’est tout simple, et ça s’appuie sur les études faites en intelligence émotionnelle par  nos amis d’outre-atlantique (ils sont très forts là-dessus)

 

Alors oui, je vous entends, cette addiction « C’est plus fort que vous ».

Et QUI est plus fort que vous ? « C’ » !! Vous laissez quelque chose d’aussi peu intéressant que « C’ »,  décider à votre place ce que vous allez faire de votre vie ? C’est le moment de réagir ! En piste ! C’est VOTRE vie !

Alors voilà : Au moment où vous avez envie de cette addiction, c’est là que tout se joue.

Concluez ce marché avec vous-même et … tenez-y vous : il est gratifiant !

  • « Soit je le prends/fais tout de suite et ce sera demi dose (½biscuit, ½h de jeu, 1 petit fond de  verre…) et rien d’autre avant 1h
  • soit j’attends un peu et je m’offre la dose habituelle.

« Attendre un peu » s’évalue fonction de votre degré d’addiction.

A titre de comparaison, pour les enfants, ce sera fonction de leur âge. Si on propose à un enfant d’attendre un peu, à 3 ans c’est 10 minutes, à 12ans ce sera entre ¾ d’heure et 2 heures –selon ce dont il s’agit-.

« Si j’attends 2 heures, je m’offre 1h de jeu, / 1 biscuit/ 1 verre normal … »

[Attention au vocabulaire : surtout pas « j’aurai droit à tant », mais « je vais m’offrir tout ça » ! voyez toujours le… verre à moitié plein. Oups.  ]
  • Progressivement, vous saurez augmenter l’intervalle de temps, et vous défaire progressivement de l’obligation de « C’ » qui était plus fort que vous !

 

Ceux qui veulent sortir de
ce cercle infernal Addiction/Frustration
trouveront ici leur challenge!

 

Vous vous souvenez, je vous notais ci-dessus que les américains faisaient des études à ce sujet… et bien ils ont constaté, sur 20 années de suivi, que ceux qui réussissent ce petit challenge (attendre un peu pour avoir plus) avaient une vie nettement plus riche et satisfaisante que les autres !

Motivant, non ?

Allez, ZOU !

Et racontez-moi à quel point cela vous satisfait, et comme vous êtes fier de vous !

Et parlez-moi aussi de vos difficultés s’il y en a : je vous guiderai avec les mots justes, promis.

 

Pour les curieux qui aiment lire:

« L’intelligence Émotionnelle » Daniel Goleman

 

 

 

 

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