Avez-vous ce feu intérieur que l’on nomme enthousiasme?
Faites le test : de quoi pourriez-vous parler en disant « je brûle de… » Faire ceci ou cela… ? Voyez si vous pouvez mettre cette expression au cœur de votre vocabulaire habituel, juste pour saisir où sont VOS enthousiasmes : ils sont exactement là !
Étymologiquement parlant, « enthousiasme » vient de la langue grecque. Il contient « la force » et « le divin », avec la notion d’intérieur. Un feu divin en nous, qui touche à tout ce qu’on brûle de faire !
Dans mon cas, je brûle de curiosité et elle est drôlement enthousiaste. Je le ressens !
Ce feu divin, il est intime, et nourrit tout ce qui veut vivre en nous : envies (en-vie) projets, rêves, réalisations, satisfactions, gratitude, amour, passions, créativité, … etc… et tout ce pour quoi
on « brûle » !
Et tout pareil à cela, « être enthousiaste » est naturel et spontané, ça ne se commande pas.
Mais ça peut s’apprendre –de l’intérieur, oui, aussi. Par soi-même.
D’où vient que certains sont dans l’enthousiasme quand d’autres n’arrivent pas à y être ? me demanderez-vous.
Le feu intérieur, comme n’importe quel feu, demande à être nourri !
Il se nourrit d’abord au sein, comme le nouveau-né : au sein de la famille, au sein de l’endroit où il grandit. J’ai même envie de dire de « l’en-droit » où il grandit : est-il en droit d’être là, d’agir, de vivre, d’être autonome, d’être responsable de lui-même…. ? Ou bien est-il étouffé, couvé, déresponsabilisé, surprotégé, oublié, nié, déconsidéré, rabroué, négligé… ?
Il se nourrit ensuite de toutes les occasions d’être heureux de ce qui se présente, de toutes les occasions de se féliciter de ce qu’on vit, de toutes les réussites créées, de la confiance en la vie et en soi!
Et c’est souvent là que le bât blesse : la confiance. Et plus encore la confiance en soi.
Car nous nions souvent toute relation, tout lien avec une quelconque « part divine où brûlerait notre feu sacré ». Pauvres humains que nous sommes, hélas, assommés par une vie dure et incertaine, sans les moyens de nous en défendre : voilà l’image que nous nous faisons souvent de notre existence. Pas de quoi sauter au plafond ou danser sous la pluie.
Ah oui, parce que j’ai omis de vous le dire : l’enthousiasme, comme tout ce qui nous réjouit, porte le corps vers le haut. Sauter sur place, lever les bras, danser… Cela provoque une élévation.
Logique, d’ailleurs, puisque….
Etre enthousiaste, ce que d’autres appellent même « avoir le feu sacré », est une énergie « du feu de Dieu »: on est vraiment dans l’idée que cette force qui nous porte vient de la meilleure part de nous-même. Être « créateur », une autre façon de se situer au cœur du Créateur… on n’y échappe pas ! Donc l’élévation est tout à fait légitime, qu’on le veuille ou non, il y a une petite idée de Ciel là-dedans…
Allez, disons-le carrément : quand nous sommes enthousiastes, nous SOMMES Dieu !
Du coup, je mets au défi ceux d’entre vous qui le voudraient, de dire que Dieu n’existe pas : si Dieu c’est vous, vous êtes bien placé pour savoir que vous existez.
Voyez plutôt l’idée: Dieu existe, c’est moi ! Comment cela, manquer de modestie ? D’une part, manquer de modestie signifierait alors que Dieu existe (ceci à l’usage de ceux qui disent le contraire) et qu’en plus, il est grandiose ! D’autre part, il n’y a PAS de modestie à avoir : nous avons vraiment une part divine. La notion de « modestie à avoir » a malencontreusement coupé les ailes de générations d’êtres humains qui n’ont jamais pu s’en relever, privés de vivre leur vie avec le moindre enthousiasme. Juste survivre, exister. Souffrir, aussi.
Non, non, laissons cette fausse modestie de côté : ce n’est pas l’humain en nous qui parle, mais bien le divin : nous sommes vraiment Dieu. Surtout pour ceux qui pensent qu’Il n’existerait pas: il y a une place à prendre, alors prenez là!
Ce qui revient à dire qu’il ne devrait pas y avoir beaucoup de problème de confiance en Soi à ce moment-là…
Vous souriez ? Vous y êtes. Nous devrions TOUS accepter d’avoir confiance en nous au titre de l’enthousiasme, c’est-à-dire de la place que Dieu peut occuper à l’intérieur de nous !!! Oui, c’est amusant de le voir comme ça. Et oui, c’est une bonne raison pour devenir volontiers enthousiaste.
J’ai pu constater, dans mon expérience de thérapeute, que le feu sacré, l’enthousiasme, la force divine en nous, qui nous « anime » donc, – et je rebondis sur ce dernier mot : animer= donner l’âme-, ce feu sacré est présent chez ceux qui se sentent vivants, vibrants, heureux ou joyeux. Créatifs ou simplement créateurs de leur vie, de leurs choix.
Pour moi, l’option enthousiasme, c’est la validation de ce que mon travail de thérapeute a abouti : il n’y a plus de souffrance, il y a le retour à la capacité à vivre de façon autonome et créative. Un être humain vraiment impliqué dans sa vie à lui !
Il est donc vraiment là, l’enthousiasme : le divin en nous, notre âme. Notre « moi » unique et réalisé.
Et on n’a pas besoin d ‘y croire pour être enthousiaste : puisque tout est à l’intérieur de nous, on y mettra ce qu’on veut. Pour certains, ce sera une personnalité, pour d’autres, un tempérament… quelle importance, à partir du moment où la VIE est là, avec l’Amour.
Je vous veux enthousiastes, je veux l’être, parce que la VIE vaut le coup.
Imaginez, oui, que maintenant, toute réussite puisse être mesurée à l’aune du divin en nous.
Imaginez qu’une Entreprise accueille l’enthousiasme de son personnel : autorisant chacun à être le meilleur de lui-même, « verticalement », c’est à dire relié, élevé à sa part divine, créatrice, réalisée….
La voilà, l’entreprise de demain, dans le monde de demain : l’être humain reconnu dans sa magnificence et son unicité, libre d’être enthousiaste et créatif.
Même s’il y a des obstacles. Ou peut-être surtout s’il y a des obstacles ?
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Et pour aller plus loin, soyez curieux: testez votre enthousiasme…